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Movember : Faire parler des cancers masculins

Movember : Faire parler des cancers masculins

Movember : Faire parler des cancers masculins… et donc aussi de l’incontinence

Chaque mois de novembre, Movember invite les hommes à laisser pousser leur moustache pour sensibiliser aux cancers masculins, en particulier le cancer des testicules et celui de la prostate.
Au-delà du symbole, Movember rappelle que la santé masculine ne se limite pas au dépistage : elle englobe aussi des sujets encore trop tabous, comme l’incontinence, qui peut survenir après certains traitements.

Cancer des testicules : le premier cancer chez les jeunes hommes

En France, le cancer des testicules est le cancer le plus fréquent chez les hommes de 15 à 35 ans.
S’il est détecté tôt, il se soigne dans 95 % des cas, avec un taux de survie à 5 ans, et supérieur à 98 % pour les formes localisées.

A un stade précoce, la maladie ne présentant pas de symptôme particulier, la clé reste l’autopalpation régulière, pourtant encore méconnue ou jugée « gênante » dans la sphère masculine.
Il s’agit de détecter une grosseur ou une induration dans un testicule.

Cancer de la prostate : un enjeu majeur après 50 ans

Le cancer de la prostate touche surtout les hommes plus âgés, mais ces traitements (prostatectomie, radiothérapie) peuvent provoquer :

  • Incontinence urinaire d’effort,

  • Fuites post-mictionnelles,

  • Hyperactivité vésicale.

Ces effets secondaires impactent profondément la qualité de vie, mais ils restent souvent discret par honte ou méconnaissance des solutions disponibles.

Movember permet justement de lever ce tabou : parler des cancers masculins, c’est aussi parler des conséquences qui les accompagnent.

Quand le dépistage sauve… mais que l’accompagnement est essentiel

Si l’objectif de Movember est de sauver des vies grâce au dépistage, il doit aussi rappeler qu’après un cancer des testicules ou de la prostate, après une chirurgie pelvienne ou après certains traitements hormonaux, les hommes peuvent développer une incontinence temporaire ou durable.

Cette réalité est fréquente, mais mal connue, car les hommes parlent encore moins volontiers de leurs troubles urinaires que de leurs maladies.

Pourtant, l’incontinence n’est pas une fatalité, des solutions efficaces existent.

Parce que l’incontinence fait partie de la santé masculine

Aujourd’hui, de plus en plus de campagnes Movember osent l’humour pour parler d’autopalpation ou de dépistage.
Mais il reste un angle essentiel à aborder : la continence.

Accompagner la santé masculine, c’est aussi :

  • Informer sur les causes possibles des fuites urinaires,

  • Dédramatiser le sujet,

  • Proposer des solutions adaptées (protections anatomiques masculines, slips absorbants, housses de protection, soins cutanés),

  • Soutenir le retour à la vie active après un traitement.

Movember : prévenir, dépister, mais aussi accompagner

Movember ne se résume pas à une moustache :
C’est une campagne globale visant à améliorer durablement la santé masculine.

En reliant:

  • dépistage,

  • parole libérée,

  • prise en charge de l’incontinence,
    on permet aux hommes de vivre leur rémission ou leur traitement sans perte de dignité.

Parce que prendre soin de sa santé, ce n’est pas seulement dépister un cancer :
C’est aussi accompagner tout ce qui peut suivre.